Aux leçons d’une vie qui se révèle évolutive, enseignante,

Aux tournants des épreuves accueillies autant qu’on le peut, aux défaites comme des claques réveillant l’endormi, aux chutes dont on décide de se relever afin de poursuivre le chemin pentu, ne disant pas où il mène... À tous les déboires, les échecs, ou vécus comme tels, Aux élans de Joie, pour pallier franchi, aux instants de Grâce, douceur velours, venus caresser le cœur défaillant, À toutes ces étapes d’une existence dont la houle bat le ressac inlassable d’un rappel à la Vie, d’un retour à la Source, d’un Éveil attendu, À tout ÇA, merci, mille fois, pour le polissage des aspérités dont l’ego a su tellement entretenir le nombre ! Et comme un centuple donné par surcroît, le Cœur, alors, se déploie, subtilement, et libère une manne dont l’abondante douceur étonne, puis rend plus responsable...

Elle a pour nom “ Bienveillance“. Elle n’est pas de ces apparences que l’on obtiendrait en faisant des efforts, le plus souvent soutenus par un mental dont la volonté entretiendrait une exigence froide et dure, purement égotique. Non ! La bienveillance est un état du Cœur qui s’entrouvre, pour s’ouvrir plus avant, et encore bien plus, au fil d’un retour en Soi, qui dès lors, laisse s’écouler comme un baume magique, cette aptitude naturelle à découvrir le Beau en tout, le Bien toujours, le Vrai aussi... Alors la malveillance serait par opposition une infirmité, une incapacité à déceler de la Vie Ce qui l’a créée, un aveuglement, privant le malheureux mal-loti de ses facultés les plus sensibles, les plus à même de lire bien au-delà des constructions factices et déformées d’une personnalité souffrant d’un syndrome d’abandon et de séparativité dont la déchirure résonne encore au subconscient si actif... La malveillance serait en fait une vision altérée d’un ensemble dont la beauté échapperait, parce que le regard ne serait pas en adéquation avec la qualité de ce qui est regardé ; en conséquence, être bienveillant signifierait que l’on a pu se hisser au niveau de qualité de ce qui peut, ou doit être vu.

On pourrait en déduire qu’accéder à la bienveillance serait une simple aspiration à s’adapter à l’ensemble de ce qui est proposé par la Vie-même. Le syndrome de non-adaptabilité, conséquence de celui d’abandon et de séparativité, viendrait voiler le regard de celle, celui, qui, descendant les plans de l’incarnation, s’opposerait aux différents états traversés vers, dans la matière, s’accrochant désespérément au monde d’avant, refusant celui à venir... Cette altération de la vision, à prendre ici au sens large, nuit bien évidemment à la possible capacité synthétique d’un Cœur à l’unisson du Tout. L’état de bienveillance est la disposition naturelle de l’Être à englober dans une approche synthétisante, la pluralité, unifiée, de ce qui semble séparé. C’est ce que j’appelle “ la Conscience-Diamant “, due à la forme constituée par le flux d’énergies reliant la Source créatrice au point d’achèvement/création : expansion de l’énergie, puis contraction, aboutissant à cette image de Beauté diamantée, dont l’ensemble représente cette puissance synthétique, la Conscience. Cette Conscience traverse les plans, les englobe, les réconcilie, les unifie, les éclaire, et tout devenant intelligent, bien au-delà du mental évidemment, alors s’exprime un Amour infini dont l’expression terrestre se traduit par ce que nous appelons bienveillance, et qui est comme un sourire bienheureux posé sur le Vivant, un accueil inconditionnel de toutes ses formes, sans en juger aucune, puisque chacune prenant part à la Vie, dans sa diversité congruente. Cette heureuse bienveillance est à la fois un regard caressant la création dans sa complexité, en l’enveloppant d’une belle énergie réconciliante ; elle est, par ailleurs, une juste “veillance“, que j’entendrais comme une Présence éclairée par un Cœur dont l’action rayonnante bouscule et transforme ce qui apparaît dans son champ...

Si la bienveillance, telle qu’on l’envisage habituellement, s’enseigne comme la nécessité de porter un regard amène sur autrui, on voit bien alors qu’on la réduit à une volonté de bien faire, qui vient ni plus, ni moins, encombrer l’ego, et de cela, nous nous passerions volontiers ! Puis-je dire ici, que beaucoup s’emploient à dévier la Vision Une qui nous visite chacun, et tous ensemble, si nous sommes vraiment dans une aspiration à transcender notre nature humaine, et à fournir la persévérance, la patience, l’intensité que cela suppose ? Ainsi, la multiplicité des conseils pseudo-spirituels fleurit, elle en devient une sorte de marché du bien-être, que d’aucuns confondent, et on les y aide bien, avec la spiritualité. Celle-ci est l’engagement de toute une vie, faisant suite à d’autres existences ayant préparé à cet engagement. Ce n’est pas l’affaire de quelques postures apprises, de quelques bontés dispensées, encore moins d’une pleine conscience qui n’en porte que le nom, et de la bienveillance qui en découlerait. La bienveillance surgit sans crier gare, ou presque, au détour des épreuves traversées, parce que ces dernières ont raboté, assoupli, transformé la dureté d’un cœur fermé en une possible Humanité dont l’Essence-même est cette vigilance d’un Cœur aimant, doux et puissant à la fois, ne laissant rien passer de soi, et pourtant œuvrant à déployer cette sublime capacité à aimer inconditionnellement ce qui émerge de soi, comme des autres. Elle est, cette bienveillance, bien-venue, la preuve que nous vainquons les résistances tenaces, les peurs endémiques, les croyances obsolètes, et les limitations de l’ego. La preuve que nous œuvrons d’abord en nous, dans un vrai désir de cesser de polluer par nos émanations émotionnelles et mentales, vibratoires, les plans éthériques, qui nous lient en permanence les uns aux autres, par des courants d’énergie invisible, pourtant tellement actifs...

Alors, la Bienveillance serait cette offrande faite à soi-même, à la Vie, au Monde, au Vivant en général, aux autres en particulier, de corps physiques, et subtils, les plus clairs et cohérents possibles, afin que cesse cette propagation effrayante de miasmes invisibles et néanmoins contagieux ! La bienveillance est à chacun, ce que l’Amour est à la Création, la trame essentielle, le support incontournable, l’assise indispensable à une vie dédiée sincèrement à l’auto- transformation, qui amènera chacun à participer à l’expansion de ce Monde nouveau, déjà là, que nous appelons de tous nos vœux, et dont les Consciences Éveillées qui l’ont fait naître nous observent... avec Bienveillance !

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L'or du silence

Le silence ne requiert pas le retrait du monde, on peut être accompagné par lui et vivre au sein de la société, et la prière n'est pas l'apanage du croyant/pratiquant (ouf!), nous verrons qu'elle peut enchanter chacun ; il suffit d'une légère, comme une plume, mise en condition...

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